
On connait surtout Ganaëlle Glume pour ses clichés d’enfants et ses portraits de famille qui semblent avoir été pris à une autre époque, dans d’autres temps, indéfinis, où la douceur de la lumière laisse étrangement planer le doute sur les intentions de ses personnages. Ce sens du mystérieux, de l’étrange, du légèrement inquiétant qu’elle donne à voir au public est nourri par une oeuvre plus intime, plus conceptuelle. Ce travail, regroupé ici sous le nom d’Habeas corpus, mène le visiteur, le voyeur, de la jubilation enfantine dans sa relation au corps, à la soumission de corps dévoilés, plissés, projetés, donnés en pâture au public.
|