« Pendant longtemps -j’ai passé une enfance aux quatre coins du monde- j’ai cru que je n’étais chez moi nulle part parce que j’étais toujours en exil ou ailleurs mais j’ai compris ces derniers temps que si je me sens toujours ailleurs et en exil c’est parce que je ne suis pas sur mon territoire, que ce territoire que nous devrions tous partager, hommes et femmes, a été dessiné par les hommes et pour les hommes et les femmes ne s’y retrouvent pas. «